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VISIONS
UNDERGROUND
PARIS


STATION DE MÉTRO STALINGRAD
PARIS
(FRANCE)
1-4 AVRIL 1999

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DESCRIPTION

43 vidéos canadiennes et françaises présentées dans le métro de Paris.
50000 Visiteurs.
 
   
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DOCUMENTS

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ARTEFACTS

0016 - 0031

VISION UNDERGROUND PARIS
Dans le cadre : LE PRINTEMPS DU QUÉBEC EN FRANCE

Le projet avait pour but la diffusion d’œuvres vidéographiques contemporaines françaises et québécoises sur la passerelle de la station de métro parisienne Stalingrad.

Plus de 35 vidéos (19 québécoises et 16 françaises) ont été présentées pendant 4 jours aux usagers du métro Stalingrad. Le projet a permis de renouveler une approche de l’art contemporain et plus spécifiquement la production artistique en vidéo, auprès d’un public néophyte dans un quartier populaire de Paris. Le projet a aussi permis une exploration des possibilités nouvelles de diffusion dans le domaine des arts électroniques offertes par l’originalité de l’architecture déstructurée des stations de métro. Le projet a offert un panorama de la production artistique en vidéo québécoise et française et a activer les échanges entre le milieu artistique québécois et français et le public d’autre part.

 
   
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Vers une scénographie immatérielle.
Gaëtan Desombre - Pascal Masson

Le temps avant l’espace.
Intervenir dans le métro pour diffuser de l’art vidéo, c’est se confronter à un espace complexe, composé d’entrelacs de parcours où l’optimisation et la canalisation des flux de passagers dictent leurs lois.
On se trouve temporairement dans un inter-lieu entre deux destinations dont la principale qualité espérée est la rapidité.L’espace y perd toutes qualités face au temps du transport.
Des couloirs, des quais, des escalators, des carreaux de faïence, des bancs, des poubelles, des luminaires, des panneaux indicateurs ...
Codifié, rempli de signes, immuable, cet environnement disparaît très vite derrière les habitudes de transit.
Les publicités sont là, quand même, comme autant de fenêtres sur un monde changeant.
Mais elles aussi, en les retrouvant de stations en stations, atténuent tout repères spécifiques, pour nous perdre dans un grand continuum.

Modifier le quotidien.
En opérant un basculement de cette réalité quotidienne vers le rêve, l’interrogation, ou le doute, par l’intermédiaire d’un ailleurs en mouvement, une brèche est ouverte dans l’espace-temps du transit.
Par sa présence incongrue, nous devenons étrangement réceptifs aux multiples visions du monde transmises par ces artistes.Cette pause est souvent fugace créant une perception partielle des oeuvres vidéo.
Plus que la contemplation d’une oeuvre c’est la sensibilisation d’un large public à une nouvelle forme d’art par intrusion forcée dans la banalité.

En mouvement.
Une présence sonore, en premier lieu, nous intrigue. Puis il y a ces images, en mouvement.
Ce double mouvement, sonore et visuel capte notre attention et remplace temporairement notre déplacement physique par un déplacement mental au sein de ces univers parallèles.La scénographie se concentrera sur la mise en valeur de ces images: un grand écran (9 * 12 m) très visible au coeur du dispositif.

Une ambiance.
La scénographie est essentiellement basée sur la lumière comme élément renforçant le basculement des habitudes de transit vers la redécouverte du lieu.
Des filtres colorés sur les luminaires créent un halo bleuté, transformant l’apparence des usagers traversant le dispositif.Il se passe quelque chose : les sensations sont modifiées.
Cette ambiance bleutée, propice au calme, à la concentration, favorise une pause pour essayer de comprendre ces images qui défilent.

  ARTISTES PRÉSENTÉS

 
   
source P. Mason
 
   
source Lydi Jean Panel
Yan Breuleux / Alain Thibault
Rémi Lacoste
Robin Dupuis
Jean-Sébastien Denis
Laura-Jeanne Lefave
Don Ritter / Tom Walsh
Yvel Champagne et René Roberge
Martin Pelletier / Marie-France Bajanowski
Isabelle Hayeur / Éric Raymond
Anick St-Louis
Diane Obomsawin
Deborah Vanslet
Steve Burman
Marc Fournel
Stéphane Claude
Yves Label
Daniel Dion et Su Scnee
Nicky Forrest
Nelson Henriks
Éric Gagnon
 
  ÉQUIPE DE RÉALISATION

Direction artistique

Francois Cormier, Champ Libre (Montréal)

Mai-Tran, Icono (Paris)

Scénographie et architecture
Pascal Mason
Web
Christophe Salaün
Graphisme
Alain Declercq